Archives par mot-clé : enseignement

Fondements logiques de la physique

… et pourtant si, Dieu joue aux dés

Les concepts de la physique ont été élaborés jusqu’ici par ajustement de la théorie à l’expérience. Désormais, l’exploration de la matière nécessite une approche plus fine, où les concepts soient chargés de sens.

À travers la réflexion des Fondements logiques de la physique, les auteurs proposent de fonder la physique sur la «symbiose» entre une logique nouvelle et des principes métaphysiques qui structurent le concept de réalité. Les entités connues de la physique se déduisent directement de ces fondements, d’autres se révèlent et leur détection constitue un nouveau défi pour les expérimentateurs. La Microphysique y est dominée par la présence constitutive de non-ordre.

Les phénomènes quantiques et l’espace-temps s’en trouvent réinterprétés. Diverses questions très actuelles sont examinées : matière noire, fusion froide, atomes hypercondensés, monopôles magnétiques…

Cet ouvrage constitue un bouleversement épistémologique majeur car il fournit un modèle de pensée efficace dont les structures s’appliquent à tous les domaines de la science.

La structure cachée du réel

L’ouvrage est le résultat d’un travail de recherche de neuf années concernant les liens structurels entre la métaphysique, la physique et la théologie chrétienne. Il met en évidence l’existence d’une structure universelle. L’encyclique « Fides et Ratio » du pape Jean-Paul II a lancé un grand défi à la pensée contemporaine en disant que la foi éclaire la raison et que la raison conforte la foi. Nous relevons ce défi et c’est la première fois dans l’histoire des sciences et de la théologie que la description de la réalité physique se déduit de la métaphysique et que la même métaphysique permet d’exprimer rationnellement les grands dogmes qui structurent la foi chrétienne : Trinité, Création, Incarnation. Pour aboutir à cette unification épistémologique, il a fallu concevoir une nouvelle métaphysique, celle de la « Relation » assortie d’une logique quaternaire, à la place de la métaphysique de la « Substance » et de la logique binaire héritées d’Aristote.

Il en résulte un nouveau paradigme dont l’ouvrage donne les fondements et montre l’efficacité jusque dans les aspects techniques de la physique des particules et des atomes. Les concepts de la physique prennent un sens inattendu et même la notion de vie apparaît sous un jour nouveau propre à éclairer aussi bien la théologie que la biologie. Ces résultats étonnants viennent de la puissance du modèle métaphysique quaternaire qui rend possible ce que les modèles connus jusqu’à présent excluaient comme impensable.

L’arbre des archétypes

Les lettres de l’alphabet hébreu comme figures et nombres

L’arbre des archétypes montre la signification des lettres de l’alphabet hébreu, qui semble être un système de signes conduisant à une connaissance profonde de l’anthropologie, étudié ici à travers le psaume alphabétique 145.

Ces lettres ont été créées, avant leur écriture carrée venant de Babylonie, à partir de l’idée hiéroglyphique importée d’Égypte : chaque lettre-syllabe désigne d’abord un objet et cet objet représente analogiquement une idée.

Les lettres se suivent dans l’alphabet selon un ordre invariable qui permet de compter mais qui dévoile aussi un enseignement sur les représentations archétypales dont nous nous servons pour penser le monde.


L’arrangement parfois étrange des « images archétypales » qu’on trouve dans la Bible témoigne de son origine « révélée ».

La figure de la Ménorah, arbre portant la lumière à partir des lettres, prend tout son sens lorsqu’on voit que les lettres sont organisées selon un ordre numérique très précis.

Jean-François Froger explore l’anthropologie biblique depuis une quarantaine d’années.

Bernadette Main, artiste plasticienne, a réalisé une œuvre originale pour cet ouvrage.

Jean-François Froger, parfois avec un co-auteur, produit des essais anthropologiques et théologiques montrant le renouvellement possible d’une pensée reconnaissant sa source d’inspiration.

Saint Joseph

Image du Père

Jusqu’à la fin du Moyen Âge, saint Joseph n’était honoré d’aucune fête spécifique, d’aucun culte particulier ni de dévotion publique connue. Pourtant, il reçut de Dieu une mission exceptionnelle : être l’époux de la Vierge Marie en gardant la vertu de chasteté et devenir par là même le père adoptif de celui qui devait se révéler le Messie, Fils de Dieu, Jésus.
Or, dans toute famille humaine, le père tient ultimement sa paternité de Dieu qui se fait connaître comme « Père ».
L’Église est un Corps institué par le Christ où la doctrine et les dévotions s’explicitent au fil des siècles. Au début de l’époque moderne, saint Joseph sort de l’effacement où il semble avoir été tenu par la dévotion, malgré son rôle d’époux et de père, souligné dans les Évangiles, et reçoit alors l’hommage d’un culte spécifique. L’Église propose à l’attention des fidèles le saint qui, par excellence, montre une paternité reçue de Dieu.

Saint Joseph est aussi l’aboutissement de toute une lignée généalogique, révélatrice de cette véritable paternité, issue de l’Ancien Testament à travers le patriarche Jacob, son fils Joseph mais aussi d’une lignée de « figures » comme Moïse et David. Par ailleurs, l’Église propose la méditation sur plusieurs autres vertus du saint : modèle des travailleurs, patron de la bonne mort, patron de l’Église universelle, etc.
Rôles et vertus admirablement illustrés par des artistes qui ont mis leur art au service de la foi et qui ont ainsi largement contribué à faire connaître et aimer saint Joseph.

L’iconographie exceptionnelle de Jean-Paul Dumontier complète les approches historiques de Jean-Michel Sanchez, docteur en histoire de l’art et spécialiste de l’art sacré, et la contribution anthropologique que Jean-François Froger apporte en relisant les textes de l’Écriture Sainte concernant la différence féminin-masculin, révélatrice de la spécificité humaine de la « paternité » dans l’union en « une seule chair ».

Jean-François Froger, parfois avec un co-auteur, produit des essais anthropologiques et théologiques montrant le renouvellement possible d’une pensée reconnaissant sa source d’inspiration.

Sainte Marie Madeleine

Apôtre des apôtres

Le personnage de Marie-Madeleine a intéressé et fait rêver beaucoup de théologiens, d’écrivains, de poètes et surtout d’artistes peintres. Il existe une abondante bibliographie et une surabondance de représentations picturales.
Marie-Madeleine reste pourtant un personnage à la fois connu et méconnu : certains exégètes n’ont-ils pas distingué trois femmes où les auteurs de cet ouvrage n’en voient qu’une ? La divergence d’interprétation s’explique facilement : soit on utilise une critique textuelle externe en posant a priori la distinction – et aucune preuve historico-critique ne peut en effet établir l’unité des personnages ainsi distingués à cause de la disparité des textes des évangiles ; soit on essaye de comprendre la signification des textes et on découvre, par critique interne, qu’ils ne deviennent intelligibles qu’avec l’unité d’une seule personne, Marie de Béthanie.

Cet ouvrage suit cette voie, corroborée par l’opinion de plusieurs Pères de l’Église (comme saint Grégoire le Grand) et par l’œuvre de Maria Valtorta, dont il n’est pas fait usage dans l’exégèse des textes, laissant à cette œuvre sa valeur de « révélation privée » mais en en montrant, sur ce point, la vraisemblance.
Pour l’histoire de Marie-Madeleine en son exil de Provence, la méthode historique classique est évidemment suivie.
Cet ouvrage comporte donc deux parties : la première explique les implications théologiques et anthropologiques de la Révélation ; la seconde développe les fruits historiques de la présence de Marie-Madeleine en Provence, l’enracinement du christianisme en cette belle « province » romaine et la dévotion à Marie-Madeleine – « la femme la plus importante de l’Évangile après la Vierge Marie » – qui n’a cessé de grandir au fil des siècles.

Jean-François Froger a publié une dizaine d’ouvrages développant une anthropologie rationnelle cohérente avec la révélation biblique, dont une étude approfondie du monde des archétypes. Ces études épistémologiques ont contribué à l’élaboration d’une nouvelle théorie de la physique fondée sur la logique quaternaire.

Jean-Michel Sanchez est docteur en histoire de l’art, spécialiste de l’art sacré, enseignant et conférencier, membre du Centre international d’études sur le Linceul de Turin. Ses recherches portent sur l’architecture et la décoration des églises françaises, italiennes et espagnoles. Il a publié de nombreux articles et divers ouvrages, dont Reliques et reliquaires aux mêmes éditions.

En quarante ans de pratique, Jean-Paul Dumontier s’est spécialisé dans la photographie de l’art religieux dans les églises de France, mettant en valeur avec une rare maîtrise des sujets souvent inconnus ou difficiles d’accès.

Les différentes approches des auteurs font toute la richesse anthropologique, historique et iconographique de cet ouvrage, où le lecteur découvrira les raisons pour lesquelles sainte Marie-Madeleine a été choisie pour être l’« Apôtre des apôtres », dans la révélation des mystères de la Résurrection.

Jean-François Froger, parfois avec un co-auteur, produit des essais anthropologiques et théologiques montrant le renouvellement possible d’une pensée reconnaissant sa source d’inspiration.

Énigme de la pensée

Cet ouvrage se propose d’introduire une nouvelle façon d’étudier l’anthropologie en l’abordant par le thème de « la pensée » qui n’a pas d’âge, car nous sommes là au cœur de ce qui fait l’« Homme », comme le déclarait Blaise Pascal : « Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête (car ce n’est que l’expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds). Mais je ne puis concevoir l’homme sans pensée : ce serait une pierre ou une brute. »

La pensée humaine est une énigme pour elle-même : comment « penser la pensée » ? Nous sommes nécessairement juges et parties !

Il se trouve que les hommes ont dit à travers les mythes ce qui ne pouvait pas monter immédiatement à leur conscience explicite, faute d’un développement de la logique. C’est pourquoi ils se sont exprimés de façon énigmatique par des récits mythiques parmi lesquels on trouve aussi des récits à caractère « révélé ». L’intuition mythique s’allie fort bien à un développement récent de la logique quaternaire pour rendre explicite des structures où paraissent des termes habituellement non-dits, comme ceux décrivant les « prototypes » a priori inconnaissables, ou encore les « archétypes » à peine entrevus dans la pensée sur les symboles.

Jean-François Froger, parfois avec un co-auteur, produit des essais anthropologiques et théologiques montrant le renouvellement possible d’une pensée reconnaissant sa source d’inspiration.

Moïse et Œdipe

Ubi spiritus ibi libertas
Parution le 15 octobre 2024

Une nouvelle approche anthropologique du mythe d’Œdipe et de la vie de Moïse.

Qui n’a pas entendu parler d’Œdipe ou de Moïse ? Chacun garde le souvenir du « complexe d’Œdipe » mis en lumière par Sigmund Freud, mais qui connaît l’itinéraire du personnage dans le mythe grec, de sa conception à sa naissance puis sa mort ?

Chacun connaît Moïse comme celui qui a reçu les Tables de la Loi sur le mont Sinaï, mais qui connaît l’inspiré transformé par la flamme du buisson ardent ? Qui le reconnaît comme libérateur du Peuple et restaurateur de la nature humaine, dans la dramaturgie des dix plaies d’Égypte ?

Cet essai réexamine l’inspiration des textes fondateurs, le mythe grec et la révélation hébraïque. La confrontation tourne au dialogue et les deux personnages fournissent les éléments convergents d’une anthropologie universelle.

Grandeur et misère de la nature humaine ! Mais au-delà du constat de la chute et de la déchéance puis de la promesse et de l’espérance d’un relèvement, il y a la certitude du sens du don de la vie dans laquelle il n’y a plus de tragédie possible, mais un long effort dramatique. Tout s’achève en résurrection.

En exclusivité, découvrez en avant-première la préface écrite par le Père Francisco Sáez !

Jean-François Froger, parfois avec un co-auteur, produit des essais anthropologiques et théologiques montrant le renouvellement possible d’une pensée reconnaissant sa source d’inspiration.

Le prophétisme

Dans cette série d’émissions, diffusées en 2013 2014, Jean-François explique pourquoi le prophétisme est possible, et comment des prophètes peuvent survenir

01 – La Parole Oraculaire
02 – La Préparation des Prophètes
03 – L’Inspiration
04 – La structure de l’âme 1
05 – La structure de l’âme 2
06 – Sagesse et inspiration
07 – L’épistémè divine
09 – Les empêchements
08 – Âme et nature humaine
10 – La virginité de l’âme
11 – La congruence de l’âme

Question Réponse : Comment comprendre le don de l’Esprit Saint ?

Jean-François FROGER (octobre 2023)

Votre question : « Comment comprenez vous le don de l’Esprit Saint, quand les apôtres, « remplis du Saint-Esprit, se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer ». Et quel est le lien de ce don avec les langues de feu, qui se posèrent sur chacun d’eux ? »

C’est bien difficile d’expliquer cette scène du jour de la Pentecôte à Jérusalem où les Onze apôtres viennent de tirer au sort pour remplacer Judas. Le collège des apôtres est de nouveau complet pour le jour de shavouot, la fête des semaines, où l’on célébrait la mémoire du don de la Torah à Moïse sur le mont Sinaï. 

Ce don de la Torah est le jour de naissance du Peuple d’Israël, car il n’y a de peuple qu’avec une loi et un donateur de la loi. Aussi le peuple d’Israël reçoit sa loi de Dieu même et devient ainsi son royaume. A la différence des Nations qui se donnent leur propre loi, au nom d’un roi, d’un empereur ou maintenant d’une caste dominante (la « majorité » plus ou moins fabriquée par les puissants). Evidemment, Israël sera infidèle tout au long de son histoire, en voulant un roi comme les nations etc.…Mais ce peuple portait la prophétie dont on voit la réalisation en ce jour de Pentecôte. 

En effet, ce n’est pas simplement la mémoire du don de la Torah mais l’institution du Peuple de Dieu, non plus selon la figure prophétique du peuple d’Israël, mais selon sa réalisation à travers toutes les nations. C’est pourquoi le signe est donné d’un langage que chacun entend dans sa langue ; dans toutes les langues du monde connu présent, portées précisément par les juifs pieux assemblés pour Pentecôte. « Ils se mirent à parler en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait de prononcer ».

Il s’agit des signes donnés à comprendre (c’est à dire un langage) que le donateur de la Torah était le Saint Esprit et que cet enseignement divin devait maintenant atteindre toutes les nations, en composant un nouveau peuple dont les douze apôtres figuraient l’essence même des douze tribus d’Israël. La chose va être extrêmement difficile à comprendre et à mettre en œuvre, c’est tout le sens des Actes des apôtres et la grande mission de Shaoul /Paul. Comment ces douze hommes vont-ils pouvoir faire une telle révélation ? En comprenant de l’intérieur la Torah. C’est ce que Pierre commence à faire en citant le prophète Joël :  » Et il adviendra dans les derniers jours dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair… ». Et le signe que cela vient de se réaliser est précisément ce qu’ils ont expérimenté dans la maison où ils étaient réunis : » un bruit du ciel comme un violent coup de vent qui remplit toute la maison où ils étaient assis et des langues de feu qui se partageaient en se posant sur chacun d’eux ».

Alors les apôtres ne parlent plus de leur propre fonds « mais selon ce que l’Esprit leur donnait de prononcer ». Cela rappellece que Jésus disait très souvent de lui-mêmeà savoir qu’il ne parlait pas à partir de lui-même mais à partir de ce qu’il entendait du Père. Les langues de feu viennent se poser sur la tête des apôtres à partir d’une seule flamme, c’est la même en chacun, se divisant en autant de langues. Figure de la véritable unité de l’Église : l’unité de l’Esprit qui illumine toutes les intelligences dans la diversité de leurs expressions humaines.  Il ne s’agit pas de parler une seule langue comme à Babel avant sa destruction ! (Là il faudrait revoir ce récit dans la Genèse)

Pourquoi l’Esprit se manifeste-t-il par un violent coup de vent ? Parce que le vent est la figure symbolique de l’Esprit, comme l’explique Jésus. (en hébreu esprit et vent se disent par le même mot ruah) Dieu utilise les choses comme signes pour donner sa révélation. Aussi faut-il bien comprendre ce que symbolisent le vent, le feu, la flamme etc…

La surprise et la stupéfaction furent immenses ; comme le sera notre compréhension de ces mystères, si nous recevons le sens de ces événements !

Le Bestiaire de la Bible

Pourquoi ce Bestiaire de la Bible ? A cause d’un regard tout à fait nouveau sur le symbole. 

De la même façon que la Bible raconte comment Noé sauva toutes les espèces animales du Déluge d’eau, une théorie du symbole doit montrer comment toutes les interprétations culturelles, les métaphores et les usages figuratifs des objets du monde sont fondés en réalité sur la fonction symbolique qui les sauve tous du désordre psychique.
Pourquoi c’est précisément un « serpent » qui doit parler à Eve pour la tenter ?
Pourquoi c’est une « colombe » qui doit apparaître et se poser sur Jésus au moment de son baptême ?
Il faut, pour répondre à ces questions, comprendre ce que le serpent ou la colombe concrets montrent à l’intelligence à travers le voile de l’analogie ; nous découvrons alors que tout le monde sensible est signifiant du monde intelligible.

En particulier, les animaux montrent à l’Homme le miroir de sa vie psychique.
C’est pourquoi Dieu les fait défiler devant Adam : Il veut que cet Homme – que nous sommes – prenne conscience de lui-même sous tous les aspects et surtout découvre le secret de l’humanité.
Si les multiples facettes de la vie psychique et spirituelle peuvent se refléter dans le monde des Animaux, le côté unique qui fait que l’Homme est Homme est un secret non dévoilé dans la Nature.
L’Homme doit le découvrir après avoir tout examiné et après s’être réveillé de la connaissance de lui-même ; ce secret, c’est la merveille centrale de la création : la Femme.
Pourquoi un Bestiaire de la Bible ?
Pour accompagner la recherche du vrai, du beau et du bien jusque en son ultime dévoilement dans l’Apocalypse : la Femme que le soleil enveloppe, la lune sous les pieds, la tête couronnée de douze étoiles.
L’ouvrage comprend un index thématique.

Jean-François Froger est anthropologue et exégète.
Jean-Pierre Durand est Docteur en biologie.