Archives de catégorie : Les livres

Catégorie rassemblant les articles destinés à présenter les différents ouvrages parus en librairie

Six chemins pour connaître sagesse et intelligence

Ou À la recherche des Béatitudes
Parution le 17 mai 2024

Y a-t-il une caractéristique unique de l’humanité qui puisse la distinguer du monde animal ?

Tout le monde a entendu parler des Béatitudes proclamées par Jésus à ses disciples comme « discours inaugural » de son enseignement.

Chacun se souvient d’avoir entendu : « Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le Royaume des cieux est à eux » et peut-être aussi les huit autres exclamations énigmatiques.

Cet essai reprend l’étude du contexte biblique des paroles de Jésus pour en montrer le sens. La première intention du discours est la révélation de Jésus comme Messie, le Désiré des Nations. La seconde est d’entraîner les disciples à une profonde conversion vers la Sagesse, comme par les chemins initiés dans le livre des Proverbes.

Il s’agit de connaître cette sagesse, de comprendre les paroles de l’intelligence, de recevoir le chemin de la justice, et d’accéder à l’interprétation des énigmes et paraboles.

Plusieurs chemins dont le parcours est une initiation spirituelle et dont le but est précisément un « bonheur » que l’expérience coutumière ignore mais que la Révélation met à notre portée. En outre, le lecteur découvrira que le tissu de cette Révélation comporte une structure logique, signature du Logos dont la parole éveille l’intelligence humaine de siècle en siècle !

Chemins de connaissance

Cet ouvrage présente de façon simple les bases du développement psychique et spirituel que les auteurs ont mises à jour au cours de leurs recherches, tant au niveau de la pratique clinique qu’au niveau de l’étude des mythes et de la tradition biblique.
C’est un outil de travail et de réflexion pour tous ceux qui cherchent à connaître ce que la Tradition dit de l’homme et pour ceux qui désirent disposer d’un modèle explicatif en anthropologie.
Ce modèle permet des analyses de comportements contemporains aussi importants que la passion pour le football, le problème du rapport du masculin au féminin ou même celui de la hiérarchie sociale.

Le Bestiaire de la Bible

Pourquoi ce Bestiaire de la Bible ? A cause d’un regard tout à fait nouveau sur le symbole. 

De la même façon que la Bible raconte comment Noé sauva toutes les espèces animales du Déluge d’eau, une théorie du symbole doit montrer comment toutes les interprétations culturelles, les métaphores et les usages figuratifs des objets du monde sont fondés en réalité sur la fonction symbolique qui les sauve tous du désordre psychique.
Pourquoi c’est précisément un « serpent » qui doit parler à Eve pour la tenter ?
Pourquoi c’est une « colombe » qui doit apparaître et se poser sur Jésus au moment de son baptême ?
Il faut, pour répondre à ces questions, comprendre ce que le serpent ou la colombe concrets montrent à l’intelligence à travers le voile de l’analogie ; nous découvrons alors que tout le monde sensible est signifiant du monde intelligible.

En particulier, les animaux montrent à l’Homme le miroir de sa vie psychique.
C’est pourquoi Dieu les fait défiler devant Adam : Il veut que cet Homme – que nous sommes – prenne conscience de lui-même sous tous les aspects et surtout découvre le secret de l’humanité.
Si les multiples facettes de la vie psychique et spirituelle peuvent se refléter dans le monde des Animaux, le côté unique qui fait que l’Homme est Homme est un secret non dévoilé dans la Nature.
L’Homme doit le découvrir après avoir tout examiné et après s’être réveillé de la connaissance de lui-même ; ce secret, c’est la merveille centrale de la création : la Femme.
Pourquoi un Bestiaire de la Bible ?
Pour accompagner la recherche du vrai, du beau et du bien jusque en son ultime dévoilement dans l’Apocalypse : la Femme que le soleil enveloppe, la lune sous les pieds, la tête couronnée de douze étoiles.
L’ouvrage comprend un index thématique.

Jean-François Froger est anthropologue et exégète.
Jean-Pierre Durand est Docteur en biologie.

Structure de la connaissance

Avez-vous remarqué que dans le monde tout ce qui compte va par quatre ?

La musique : timbre, harmonie, rythme et mélodie. Le repérage : altitude, latitude, longitude et datation. Les quatre aspects de la cause : pour quoi, avec quoi, par quoi et selon quoi ? Les forces de la nature : interactions faible, forte, électromagnétique et gravitationnelle… Les vingt-quatre particules élémentaires qui constituent la matière : une famille de six leptons associée à trois familles de quarks. Et aussi la logique d’un discours nuancé : oui, non, oui et non, ni oui ni non. Pourquoi quatre est-il partout ?

La notion de quaternité apporte une réponse à la fois simple et surprenante à cette question. A partir d’exemples tirés de l’expérience humaine, les auteurs en dégagent les aspects structurels et s’en servent pour approfondir le sens des mathématiques et de divers autres domaines liés à la genèse de la connaissance.
Il s’agit d’une nouvelle épistémologie, fondée sur un modèle logique qui complète celui d’Aristote.

La voie du désir

Selon le mythe d’Eros et Psyché du conte d’Apulée dans les Métamorphoses ou l’Ane d’or.

La voie du désir selon le mythe d’Eros et Psyché est le cinquième ouvrage de Jean-François FROGER.
L’ouvrage aborde un ancien mythe grec qui traite, à travers le style d’un conte, du problème du désir (Cupidon-Eros) et de l’âme (Psyché). Le conte nous est parvenu par la tradition romanesque d’Apulée, auteur latin du Iie siècle. Pour étudier avec précision les images du mythe, véhiculées par le conte, il fallait disposer d’une traduction nouvelle, dont le souci ne fût pas d’abord littéraire mais sémiotique ; c’est pourquoi on s’appuie ici sur la traduction de Bernard VERTEN qui y a apporté toute l’érudition et la précision nécessaires.

L’ouvrage traite de l’éveil de la vie psychique profonde à l’amour de l’Amour, au désir du Désir.
L’interprétation de toutes ces figures est une introduction au travail intérieur qui conduit de la beauté à l’amour.
La voie du désir est aussi la voie de la métamorphose de la beauté visible en la réalité qu’elle symbolise.

Une nouvelle apologie du Christianisme

Nouvelle parution aux éditions Grégoriennes, cet ouvrage est disponible au prix de 29,50 euros.

La vie vient de Dieu et il se peut qu’elle s’accomplisse en Vie éternelle en participant à la Vie qu’est Dieu : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. »

Une telle promesse est-elle crédible ?

Une apologie de la Révélation chrétienne consiste précisément à en montrer la crédibilité.

Les idées sur Dieu, son existence ou son essence, sa volonté ou son dessein, toutes ces idées ne peuvent être vraies si elles ne sont rectifiées par la Révélation.

« Jésus leur dit : Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu.” Vous ne le connaissez pas, mais moi je le connais. Si je disais que je ne le connais pas, je serais un menteur comme vous. Mais je le connais et je garde sa parole. »

Toute apologie prétendant s’appuyer sur une raison indépendante de la Révélation est donc un mensonge.

En cet ouvrage, nous avons montré, par un effort de logique, que la connaissance humaine est descriptible par une structure relationnelle quaternaire et que celle-ci comporte nécessairement une « catégorie inconnaissable », sauf précisément à recevoir une révélation de son contenu.

Inversement, prétendre que la Révélation devrait être crue sans aucun effort pour en montrer la crédibilité serait une pure sottise.

Le livre de la Création

Les récits de la Genèse sur la création du monde et celle de l’homme offrent au lecteur contemporain un sujet d’étonnement profond : ils sont structurés par une logique rigoureuse.
Une lecture toute nouvelle s’offre à nous si nous voulons bien accepter une généralisation de la logique classique, remontant à Aristote, en une logique plus puissante. On peut ainsi se dégager de l’impasse métaphysique dont les travaux de Martin Heidegger ont fait toucher le fond.
Il faut s’appuyer sur la catégorie de relation, valide aussi bien en Physique qu’en Métaphysique ; alors la réconciliation entre Foi et Raison s’opère naturellement.

L’interprétation de chaque verset se découvre aussi passionnante qu’un roman policier dont on attend le dénouement avec impatience !
L’auteur, dont c’est le quinzième ouvrage, livre ici le résultat de méditations assidues avec son propre étonnement devant cette révélation, souvent méprisée comme un mythe mais qu’on peut redécouvrir dans sa fraîcheur de source.

Le livre de la nature humaine

Ou la révélation de Jésus Grand Prêtre dans l’épître aux Hébreux

Y a-t-il une caractéristique unique de l’humanité qui puisse la distinguer du monde animal ?

La biologie nous apprend que l’espèce humaine est différente des mammifères supérieurs par son nombre de paires de chromosomes, d’où l’on pourrait penser que l’homme est simplement mieux doué que les autres animaux.

La biologie n’épuise pas la question. En effet, l’anthropologie révèle que tous les peuples ont universellement institué des rituels. La ritualité s’explicite dans le langage et les cérémonies, que ce soit dans la multitude des religions ou dans les sciences. L’ultime rituel est celui de la pensée : la logique.

Cet ouvrage entend montrer que la ritualité de l’homme définit une nature humaine.

L’auteur appuie sa démonstration sur la Lettre aux Hébreux du rabbi Shaoul de Giscala. On y voit que la ritualité liée au Temple de Jérusalem est l’exemple parfait montrant la nature humaine, et son devenir chaotique lorsqu’elle n’est pas comprise.

Jean-François Froger a collaboré avec plusieurs autres auteurs en poursuivant le dessein d’établir une anthropologie théorique. En effet, l’expérience historique ou de terrain indispensable n’est pourtant pas suffisante pour connaître les fondements d’une science. Il profite de ses travaux en logique pour montrer que l’esprit humain use des mêmes principes lorsqu’il étudie la physique ou l’anthropologie.

Du combat spirituel à la déification

Cet ouvrage fait suite à celui consacré à l’Énigme de la pensée que nous achevions par une considération de saint Jean de la Croix : « Une seule pensée de l’homme est plus précieuse que tout l’Univers : d’où vient que Dieu seul en est digne. » Quelle « pensée » serait-elle assez forte pour n’avoir d’autre objet que la divinité ? C’est l’objet d’un débat et d’un combat.

Issu de trois retraites qui se sont déroulées à Cerfroid, berceau de l’ordre des Trinitaires

La religion formalisant la relation de l’homme à Dieu et de Dieu à l’homme est-elle une création de l’esprit humain ? Si l’homme doit combattre laborieusement ses propres préjugés pour faire de la science, combien plus doit-il faire face à l’obstacle de sa pensée auto-référente et à son désir inconscient pour recevoir une véritable capacité d’accueil d’une révélation, sans laquelle il serait à jamais clos sur lui-même.

La proposition chrétienne de transformation des principes de la pensée et des principes du désir s’appelle métanoïa. Les méditations données dans cet ouvrage dessinent un chemin intellectuel et spirituel vers un but qui semble inaccessible à l’imaginaire « naturel » : la déification de l’âme. Grégoire Palamas ou Louis Lanneau l’ont exploré aux XIVe et XVIIe siècles. Nous reprenons le flambeau, pour que brille la véritable espérance.