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Une nouvelle apologie du Christianisme

Nouvelle parution aux éditions Grégoriennes, cet ouvrage est disponible au prix de 29,50 euros.

La vie vient de Dieu et il se peut qu’elle s’accomplisse en Vie éternelle en participant à la Vie qu’est Dieu : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. »

Une telle promesse est-elle crédible ?

Une apologie de la Révélation chrétienne consiste précisément à en montrer la crédibilité.

Les idées sur Dieu, son existence ou son essence, sa volonté ou son dessein, toutes ces idées ne peuvent être vraies si elles ne sont rectifiées par la Révélation.

« Jésus leur dit : Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu.” Vous ne le connaissez pas, mais moi je le connais. Si je disais que je ne le connais pas, je serais un menteur comme vous. Mais je le connais et je garde sa parole. »

Toute apologie prétendant s’appuyer sur une raison indépendante de la Révélation est donc un mensonge.

En cet ouvrage, nous avons montré, par un effort de logique, que la connaissance humaine est descriptible par une structure relationnelle quaternaire et que celle-ci comporte nécessairement une « catégorie inconnaissable », sauf précisément à recevoir une révélation de son contenu.

Inversement, prétendre que la Révélation devrait être crue sans aucun effort pour en montrer la crédibilité serait une pure sottise.

Le livre de la Création

Les récits de la Genèse sur la création du monde et celle de l’homme offrent au lecteur contemporain un sujet d’étonnement profond : ils sont structurés par une logique rigoureuse.
Une lecture toute nouvelle s’offre à nous si nous voulons bien accepter une généralisation de la logique classique, remontant à Aristote, en une logique plus puissante. On peut ainsi se dégager de l’impasse métaphysique dont les travaux de Martin Heidegger ont fait toucher le fond.
Il faut s’appuyer sur la catégorie de relation, valide aussi bien en Physique qu’en Métaphysique ; alors la réconciliation entre Foi et Raison s’opère naturellement.

L’interprétation de chaque verset se découvre aussi passionnante qu’un roman policier dont on attend le dénouement avec impatience !
L’auteur, dont c’est le quinzième ouvrage, livre ici le résultat de méditations assidues avec son propre étonnement devant cette révélation, souvent méprisée comme un mythe mais qu’on peut redécouvrir dans sa fraîcheur de source.

Le livre de la nature humaine

Ou la révélation de Jésus Grand Prêtre dans l’épître aux Hébreux

Y a-t-il une caractéristique unique de l’humanité qui puisse la distinguer du monde animal ?

La biologie nous apprend que l’espèce humaine est différente des mammifères supérieurs par son nombre de paires de chromosomes, d’où l’on pourrait penser que l’homme est simplement mieux doué que les autres animaux.

La biologie n’épuise pas la question. En effet, l’anthropologie révèle que tous les peuples ont universellement institué des rituels. La ritualité s’explicite dans le langage et les cérémonies, que ce soit dans la multitude des religions ou dans les sciences. L’ultime rituel est celui de la pensée : la logique.

Cet ouvrage entend montrer que la ritualité de l’homme définit une nature humaine.

L’auteur appuie sa démonstration sur la Lettre aux Hébreux du rabbi Shaoul de Giscala. On y voit que la ritualité liée au Temple de Jérusalem est l’exemple parfait montrant la nature humaine, et son devenir chaotique lorsqu’elle n’est pas comprise.

Jean-François Froger a collaboré avec plusieurs autres auteurs en poursuivant le dessein d’établir une anthropologie théorique. En effet, l’expérience historique ou de terrain indispensable n’est pourtant pas suffisante pour connaître les fondements d’une science. Il profite de ses travaux en logique pour montrer que l’esprit humain use des mêmes principes lorsqu’il étudie la physique ou l’anthropologie.

Du combat spirituel à la déification

Cet ouvrage fait suite à celui consacré à l’Énigme de la pensée que nous achevions par une considération de saint Jean de la Croix : « Une seule pensée de l’homme est plus précieuse que tout l’Univers : d’où vient que Dieu seul en est digne. » Quelle « pensée » serait-elle assez forte pour n’avoir d’autre objet que la divinité ? C’est l’objet d’un débat et d’un combat.

Issu de trois retraites qui se sont déroulées à Cerfroid, berceau de l’ordre des Trinitaires

La religion formalisant la relation de l’homme à Dieu et de Dieu à l’homme est-elle une création de l’esprit humain ? Si l’homme doit combattre laborieusement ses propres préjugés pour faire de la science, combien plus doit-il faire face à l’obstacle de sa pensée auto-référente et à son désir inconscient pour recevoir une véritable capacité d’accueil d’une révélation, sans laquelle il serait à jamais clos sur lui-même.

La proposition chrétienne de transformation des principes de la pensée et des principes du désir s’appelle métanoïa. Les méditations données dans cet ouvrage dessinent un chemin intellectuel et spirituel vers un but qui semble inaccessible à l’imaginaire « naturel » : la déification de l’âme. Grégoire Palamas ou Louis Lanneau l’ont exploré aux XIVe et XVIIe siècles. Nous reprenons le flambeau, pour que brille la véritable espérance.

Découvrez la préface écrite par le Père Francisco Sáez !

La couronne du Grand-Prêtre

Paraboles du Royaume de Dieu

Le titre de « Grand-Prêtre » donné à Jésus dans l’épître aux Hébreux éclaire-t-il son enseignement rapporté dans les Évangiles ? En étudiant un collier de paraboles du Royaume des cieux et en explorant leurs implications anthropologiques, on entrevoit aisément que la nature humaine parfaite de Jésus transparaît en toute occasion.

Or la nature humaine parfaite suppose que les caractéristiques sacerdotales et grand-sacerdotales soient mises en acte. Ces catégories sont intelligibles si l’on possède une bonne définition de la nature humaine.

Cet ouvrage fait suite au Livre de la nature humaine et met en œuvre de nouveaux instruments de pensée issus de l’usage de la logique quaternaire. Il montre par toute une série de textes de la tradition des Pères d’Orient et d’Occident (de saint Isaac de Ninive… à saint Bonaventure) que la cohérence mise en lumière par une pensée actuelle était présente dans la contemplation amoureuse des Écritures, dès les premiers siècles du christianisme. Ces textes ont été réunis par le P. Francisco José López Sáez, professeur de théologie spirituelle à l’Université pontificale de Comillas des jésuites de Madrid, et de spiritualité et de liturgie des Églises d’Orient à l’Université ecclésiastique San Dámaso.

Découvrez la préface écrite par le Père Francisco Sáez !

Le maître du Shabbat

La révélation biblique fait obligation aux membres du Peuple que Dieu veut se constituer de cesser tout travail le septième jour. C’est l’institution par Moïse du « shabbat », jour sacré où l’on doit « imiter Dieu » qui cessa son œuvre de création le septième jour. Le shabbat nous enseigne le rôle du temps, la nature du travail, le sens de l’interdit, mais bien plus encore ouvre l’intelligence sur la nature de Dieu et sur celle de l’Homme. Cet ouvrage est une réponse à la dénégation de la philosophie moderne de l’existence d’une « nature humaine ».

Il montre en outre que Jésus le Messie est réellement le « Maître du Shabbat », non pour le nier ou le négliger mais pour l’accomplir parfaitement. On peut lire cet ouvrage comme une participation au dialogue de Joseph Ratzinger, le Pape Benoît XVI, avec le rabbin Jacob Neusner rapporté dans « Jésus de Nazareth ».