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Du combat spirituel à la déification

Cet ouvrage fait suite à celui consacré à l’Énigme de la pensée que nous achevions par une considération de saint Jean de la Croix : « Une seule pensée de l’homme est plus précieuse que tout l’Univers : d’où vient que Dieu seul en est digne. » Quelle « pensée » serait-elle assez forte pour n’avoir d’autre objet que la divinité ? C’est l’objet d’un débat et d’un combat.

Issu de trois retraites qui se sont déroulées à Cerfroid, berceau de l’ordre des Trinitaires

La religion formalisant la relation de l’homme à Dieu et de Dieu à l’homme est-elle une création de l’esprit humain ? Si l’homme doit combattre laborieusement ses propres préjugés pour faire de la science, combien plus doit-il faire face à l’obstacle de sa pensée auto-référente et à son désir inconscient pour recevoir une véritable capacité d’accueil d’une révélation, sans laquelle il serait à jamais clos sur lui-même.

La proposition chrétienne de transformation des principes de la pensée et des principes du désir s’appelle métanoïa. Les méditations données dans cet ouvrage dessinent un chemin intellectuel et spirituel vers un but qui semble inaccessible à l’imaginaire « naturel » : la déification de l’âme. Grégoire Palamas ou Louis Lanneau l’ont exploré aux XIVe et XVIIe siècles. Nous reprenons le flambeau, pour que brille la véritable espérance.

Découvrez la préface écrite par le Père Francisco Sáez !

La couronne du Grand-Prêtre

Paraboles du Royaume de Dieu

Le titre de « Grand-Prêtre » donné à Jésus dans l’épître aux Hébreux éclaire-t-il son enseignement rapporté dans les Évangiles ? En étudiant un collier de paraboles du Royaume des cieux et en explorant leurs implications anthropologiques, on entrevoit aisément que la nature humaine parfaite de Jésus transparaît en toute occasion.

Or la nature humaine parfaite suppose que les caractéristiques sacerdotales et grand-sacerdotales soient mises en acte. Ces catégories sont intelligibles si l’on possède une bonne définition de la nature humaine.

Cet ouvrage fait suite au Livre de la nature humaine et met en œuvre de nouveaux instruments de pensée issus de l’usage de la logique quaternaire. Il montre par toute une série de textes de la tradition des Pères d’Orient et d’Occident (de saint Isaac de Ninive… à saint Bonaventure) que la cohérence mise en lumière par une pensée actuelle était présente dans la contemplation amoureuse des Écritures, dès les premiers siècles du christianisme. Ces textes ont été réunis par le P. Francisco José López Sáez, professeur de théologie spirituelle à l’Université pontificale de Comillas des jésuites de Madrid, et de spiritualité et de liturgie des Églises d’Orient à l’Université ecclésiastique San Dámaso.

Découvrez la préface écrite par le Père Francisco Sáez !

Le maître du Shabbat

La révélation biblique fait obligation aux membres du Peuple que Dieu veut se constituer de cesser tout travail le septième jour. C’est l’institution par Moïse du « shabbat », jour sacré où l’on doit « imiter Dieu » qui cessa son œuvre de création le septième jour. Le shabbat nous enseigne le rôle du temps, la nature du travail, le sens de l’interdit, mais bien plus encore ouvre l’intelligence sur la nature de Dieu et sur celle de l’Homme. Cet ouvrage est une réponse à la dénégation de la philosophie moderne de l’existence d’une « nature humaine ».

Il montre en outre que Jésus le Messie est réellement le « Maître du Shabbat », non pour le nier ou le négliger mais pour l’accomplir parfaitement. On peut lire cet ouvrage comme une participation au dialogue de Joseph Ratzinger, le Pape Benoît XVI, avec le rabbin Jacob Neusner rapporté dans « Jésus de Nazareth ».

Symbolique de l’image et anthropologie

Suivi d’une étude sur le mythe d’Œdipe

Ce livre résulte de la rencontre entre un médecin, psychiatre des hôpitaux et un exégète des textes bibliques- anthropologiques.
Le médecin organisant la psychothérapie par l’écoute de musique filtrée, des entretiens et des dessins libres s’aperçoit que la suite des dessins rend compte de l’évolution de la psychothérapie.
L’exégète, habitué à l’herméneutique des images mythiques, découvre alors que ces dessins « parlent » inconsciemment de nombreuses langues et qu’ils sont susceptibles d’être interprétés.